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06/11/2013
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COMMENT SOIGNER L'ASTHME
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durant 1 heure : adulte,1cuillere a soupe 4fois par jour. enfant 1cuillère à café 4fois par jour
GENEALOGIE DE LA DYNASTIE DES FO'O NDONG
Écrit par Pr DONGMO Jean Louis, Pr TSALEFAC Maurice & all, 1992 | ||||||||||||||||||||
GENEALOGIE DE LA DYNASTIE DES FO’O NDONG
La
dynastie des Fo’o Ndong qui a comme héritier actuel le Chef Kana III a
joué un rôle déterminant dans I'histoire de Bafou. Aussi avons-nous
choisi d'utiliser sa généalogie comme axe central pour présenter cette
dernière. Nous donnons cette généalogie en tête de notre exposé pour que
le lecteur dispose dès le départ d'un cadre qui servira à classer les
événements.
1. Quatre versions partiellement divergentes
Reconstituer
aujourd'hui la généalogie de la dynastie des Fo’o Ndong n'est pas tâche
facile. En effet les informateurs sont rares et leurs déclarations
partiellement divergentes, la tradition orale ayant pendant longtemps
véhiculée seule I'information jusqu’à sa récente mise par écrlt.
En
écartant Ies fantaisistes et en comptant pour une seule toutes celles
tributaires d'une même source, nous avons identifié quatre versions
distinctes de la généalogie des Fo’o Ndong. Par ordre chronologique de
leur mise par écrit il s'agit de :
1
- la version recueillie en 1935 à I'occasion d'une tournée à Bafou par
un administrateur français des colonies en poste à Dschang, A. Raynier ;
2- celle communiquée par le Chef Kana II aux auteurs de I' Almanach Nufi publié en 1967
3-
celle recueillie en 1968 par un groupe d'élèves et étudiants
ressortissants de Bafou dans le cadre de la semaine culturelle de leur
association;
4
- celle contenue dans le mémoire présenté par Nguefo Tsango Edouard en
1984 à l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé pour I'obtention du DIPLEG
d'Histoire.
2 - Analyse et tentative de résorption des divergences
En
faisant abstraction des différences orthographiques parce qu'elles
traduisent seulement la difficulté de transcrire avec I'alphabet
français les sons de la langue Bafou, on trouve dans toutes les 4
versions ci-dessus les mêmes noms et le même ordre (sauf I'interversion
de Ghopouoh et de Ndaptchou dans la version de I' Almanach Nufi) en
remontant la généalogie à partir du Chef actuel jusqu'au 9e règne plus
haut dans le temps. Il y a donc unanimité sur les 9 derniers Chefs, ce
qui traduit I'efficacité de la tradition orale pour I'histoire proche ou
peu éloigne.
Par
contre au-delà du 8e ancêtre du Chef actuel apparaissent les
divergences. Celles-ci portent aussi bien sur I'ordre des Chefs que sur
leurs noms et par conséquent leur nombre. D'une manière générale, on
peut les imputer aux faiblesses de la tradition orale, mais ce qui nous
importe davantage c’est de retrouver les mécanismes par lesquels a été
déformée ou perdue I'information. Notons tout de suite que les
défaillances incriminées ici concernent aussi bien la mémoire collective
(auquel cas l’information est déformée ou perdue pour tout le monde)
que la mémoire individuelle (dans ce cas I'informateur concerné est seul
défaillant, I'information pouvant avoir été bien conservée chez
d'autres).
Certes
a Bafou comme d'ailleurs dans toute I'aire de la civilisation bamiléké
ou I'on a I'habitude de conserver les cranes des ancêtres pour leur
offrir des sacrifices, I'oubli total d'un Chef est inconcevable.
Cependant I'oubli d'une partie de la désignation reste parfaitement
possible et s'est même probablement produit pour cette période reculée
dont les Chefs ne sont plus connus aujourd'hui que soit par leurs noms,
soit par leurs surnoms. La conséquence c'est qu'il peut arriver
aujourd'hui que I'on prenne le nom et le surnom d'un même Chef,
désormais dissociée, comme deux personnes différentes. Ainsi, dans la
version de 1968, ou prendrait Ndaptchou I et Njeumetotchou pour 2 Chefs
différents. D'autre part, il est probable que le Fokekok qui veut dire
«Chef mince ou petit» soit le surnom de Lepacnzac : en effet la
tradition attribue a ces deux noms situés à peu prés au même rang, une
meme oeuvre qui est d'avoir reculé légèrement les limites du territoire.
Avant de poursuivre notre analyse, ouvrons une parenthèse sur les surnoms. Ces derniers peuvent être :
- soit une contraction du nom précédée en position de préfixe du mot « fo » qui signifie Chef, exemple Fozap pour Zebaze ;
-
soit une description condensée basée sur le trait dominant de la
personnalité (exemple Agheo’ peoh, c’est-à-dire « qui ne veut pas
risquer ses gens », surnom reprochant au chef concerné son pacifisme
dommageable), ou sur une originalité vestimentaire (ex : Nto’o Tang’ha,
c’est-à-dire « qui porte un large chapeau », Tchounlepap c’est-à-dire «
qui noue autour des reins un pagne court »).
Fermons
cette parenthèse pour reprendre notre analyse. Nous en arrivons à un
second principe explicatif des divergences. Il est constitué par une
pratique linguistique que nous proposons d’appeler « abréviation des
noms de noblesse par élimination compensatrice de la syllabe terminale
». Plus précisément il s’agit de ceci. A Bafou, quand quelqu’un est
anobli par le Chef ou succède à un père noble, son nom s’allonge de l’un
des préfixes Nkem, Njié, Fo’, Assobo, Ntsuete, Assa’a, etc. … selon la
série à laquelle il accède, puis il peut perdre dans la bouche de
certains usagers se dernière syllabe comme pour compenser l’allongement
entraîné par lé préfixe. Ainsi par exemple : Voufo en devenant Nkem
s’appellera Nkemvoufo, en abrégé Nkemvou. Dans le cas de la généalogie
qui nous intéresse ici :
-
Mezanzong en succédant à son père qui était Njié a pris le nom de
Njiemezanzong, en abrégé Njiemeza (2è nom de la version de 1984)
-Nzongteu
en succédant à son père qui était Njié a pris le nom de Njienzongteu,
en abrégé Njienzong (3è nom de la version de 1984)
Enfin
il y a le problème de la présence de 2 Ntotanha dans la version de
Raynier. Le premier (4è rang) est manifestement une erreur).
Au
terme de cette analyse, la généalogie des Fo’o Ndong se présente comme
suit : (nous transcrivons les noms en nous rapprochant le plus possible
des sons de la langue Bafou).
1- Njiemeza, le Fondateur
2- Ndaptchou 1er surnommé Njiemetontchou
3- Njiemezanzong, en abrégé Njiemeza
4- Njienzongteh, en abrégé Njienzong
5- Lepac Nzac surnom Fokekeok
6- Mboupte (surnom)
7- Agne’o Peoh (surnom)
8- Ndaptchou II
9- Zebaze surnommé Fozap
10- Ndongmo surnommé Nto’o Tang’ha
11- Tenkongmo surnommé Ntchounglepap
12- Kana 1er surnommé Nkonglah (mort le 28-10-1929)
13- Ngouajio Jean (1929-1959)
14- Kana II (1961 - 1994)
15- Kana III (1994 - …)
3- Le nom Fo’o Ndong donné à la dynastie
Le
nom générique Fo’o Ndong donné à la dynastie de Bafou a suscité
beaucoup d’interprétations que nous ne jugeons pas utile de présenter
ici parce qu’elles sont toutes fantaisistes ou acrobatiques. A notre
avis l’explication serait pourtant simple. En effet, il est probable que
Fo’o Ndong dérive de Fo’o Ndong-mo selon le principe déjà présenté d’ «
abréviation » par élimination compensatrice de la syllabe terminale ».
L’usage de ce nom remonterait donc au 10e Chef de la dynastie qui s’appelait Ndongmo. La transmission aux héritiers relève d’une pratique bamiléké bien connue.
4 - Comparaison avec d'autres généalogies de la region
II
est intéressant de comparer le nombre de Chefs que compte la généalogie
des Fo’o Ndong avec ceux des chefferies voisines et de celles conquises
par Bafou.
Tableau No 1. Nombre de Chefs enregistres a certaines dates significatives par Bafou, ses sous chefferies et les chefferies voisines
Le
tableau No 1 pressente cette comparaison non seulement à la date
d'aujourd'hui mais aussi a deux dates significatives du passe: 1934-1935
où les administrateurs coloniaux ont mis par écrit pour la première
fois I'histoire des chefferies de la region de Dschang, et vers 1900 à
l’arrivée des Allemands. Le recours à cette dernière date vise à
corriger les effets perturbateurs des pendaisons par les Allemands de
Chefs hostiles à leur domination ainsi que ceux des assassinats et des
exécutions de Chefs intervenus à l'occasion et à la suite des troubles
qu'a connus le pays bamiléké au moment de l’indépendance du Cameroun
(1959-1960), phénomènes qui ont accéléré artificiellement le rythme de
succession des Chefs dans certaines Chefferies. En tenant compte de
cela, il apparaît que le nombre de chefs enregistres à Bafou est voisin
de ceux de Fokamezo et de Bamendou, dépasse légèrement ceux de Baleveng,
de Bantsengla et de Fongo-Tongo, et dépasse sensiblement ceux de Foto
et de Fotomena ; mais il est très largement dépassé par celui de
Ndziefeng. Ces rapports traduisent probablement les degrés d'ancienneté
des généalogies concernées.
5 - Profondeur chronologique
La
tradition orale étant muette en ce qui concerne la chronologie, c'est
grâce aux archives que nous connaissons quelques dates de la généalogie
des Fo’o Ndong. La plus reculée de celles-ci concerne la mort de Kana 1er
survenue le 28 octobre 1929. Nous savons aussi que c'est sous ce meme
chef que sont arrives les Allemands dans la region de Dschang vers 1900.
Pour la période antérieure nous avons identifié un seul événement
historique a la fois positionné par rapport a la généalogie des Fo’o
Ndong et date dans les archives. Il s'agit de l'invasion de Bafou par
les Bali-Tchamba, dont la tradition orale dit qu'elle est survenue vers
la fin du règne de Fozap alors vieux a pris fin au début de celui de son
successeur Ndongmo surnommé Nto'o Tang'ha, et que Chilver place entre
1930 et 1935. Ainsi donc entre 1835 et 1929 ont règné Nto'o Tang'ha,
Tenkongmo et Kana 1er, soit une durée moyenne de 31 ans par règne. On
peut arrondir cette moyenne à 30 ans et l’étendre à tous les chefs
antérieurs, ce qui ferait commencer le règne du fondateur en 1565. Cette
date n'ayant pas un caractère absolu, on peut dire que la dynastie des
Fo’o Ndong a été fondée dans la seconde moitie du 16e siècle. |
LISTE DES VILLAGES BAMILEKES
- Azem
- Babadjou
- Babete
- Baboate
- Babone
- Babontcha-Fongam
- Babouantou
- Babouate
- Baboutcha Nitcheu
- Baboutcheu Ngaleu
- Badenkop
- Badoumka
- Badoumkassa
- Bafang
- Bafengha
- Bafou
- Bafounda
- Bafoussam
- Bagam
- Bagnou
- Baham
- Bahouan
- Bahouoc
- Bakassa
- Bakondji
- Bakong
- Bakonlou
- Bakou
- Bakuini
- Baladjeutsa
- Balafotieu
- Balatchi
- Balatchuet
- Balembo
- Balengou
- Balessing
- Baletsi
- Baleveng
- Balevounli
- Balouk
- Baloum
- Bambi
- Bameboro
- Bameka
- Bamena
- Bamendjinda
- Bamendjing
- Bamendjo
- Bamendjou
- Bamendou
- Bamendzi
- Bamenkombo
- Bamentim
- Bamenyam
- Bamepa'a
- Bamessingue
- Bamesso
- Bamougong
- Bamougoum
- Bana
- Bandeng
- Bandja
- Bandjoun
- Bandoum
- Bandoumgia
- Bandoumka
- Bandoumkassa
- Bandoung
- Bandrefam
- Baneghang
- Banfeko
- Banfelouk
- Bangang
- Bangang-Fokam
- Bangang-Fondji
- Bangangté
- Bangou
- Bangoua
- Bangouaka
- Bangoulap
- Banka
- Bankambeu
- Bankondji
- Bansoa
- Bantsa
- Banwa
- Bapa
- Bapi
- Bapounguc
- Batcha
- Batcham
- Batchingou
- Bateu
- Bati
- Batié
- Batoufam
- Batsingla
- Bayangam
- Bazou
- Bochui
- Bossinga
- Dschang
- Fokoué
- Folave
- Folentcha
- Fombap
- Fombele
- Fomessa
- Fomopea
- Fonakeukeu
- Fondjanti
- Fondjemekwet
- Fondjomoko
- Fongdonéra
- Fongoli
- Fongo-Ndeng
- Fongo-Tongo
- Fonkouankem
- Fonti
- Fontsa-Toula
- Fontsinga
- Fonu
- Fopouanga
- Foréké-Dschang
- Fossong-Elelem
- Fossong-Wentcheng
- Fotetsa
- Foto
- Fotomena
- Fotouni
- Fotsi
- Foyave
- Foyemtcha
- Galim
- Kekem
- Komako
- Kounou
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- Baleng
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